Musée des Beaux-Arts de Chambéry

 

Le musée actuel ne répondait plus en terme de surface ni en terme d'outil de travail et de présentation aux exigences du Maître d'ouvrage.

La proposition prend parti du site et de son évolution depuis le milieu du XIXe. s : l'évolution morphologique de la ville qui s'étire en hauteur alentour, demande une réponse urbaine forte.

Pour que le musée reste à niveau, nous avons proposé une extension franche vers le ciel et créé un "troisième niveau" superposé à celui de 1830 et de 1889. La simplicité du vaisseau de pierre, le peu de relief de ses avant-corps et de ses pavillons, le très mauvais état des parties hautes, la piètre qualité du corps central de la façade arrière ont été autant d’arguments pour faire jaillir une forme pure et fonctionnelle palliant les défauts et renforçant les points faibles de l’édifice XIXème s.

 

 

La rigueur de l’architecture néoclassique s’est imposée et nous a prescrit une rigueur dans la conception de l’édifice à venir.

La symétrie de la structure et la clarté de la distribution intérieure s’est imposée avec autant d’évidences.

Aussi proposons nous dans cette grande nef trois plateaux de grande hauteur répondant au delà des surfaces demandées et des hauteurs requises.

 

 

La composition d’escaliers de la façade permet de répondre à l’attente d’un édifice ouvert largement au public, par les choix multiples de parcours qui s’offrent à lui. Cette nappe d’escalier permet d’évoluer, de déambuler parmi les collections, le passage d’un niveau à l’autre étant grandement facilité. Cette nappe d’escaliers est un diagramme coloré. Elle est l’expression même de l’intervention : fluidité et modularité.

 

 

 

 

Projet :

Musée municipal des Beaux-Arts regroupant différentes collections de la ville

Lieu :

Chambéry, Savoie

Maîtrise d’ouvrage :

Ville de Chambéry

 

 

Maîtrise d’œuvre :

Daniel Cléris et Jean-Michel Daubour  architectes

Batiserf : bureau d’études structure

BET Choulet : bureau d’études électricité et fluides

Michel Forgue : économiste

Karlikow : conception lumière

Margaret Gray : graphisme

Serge Barto : design

Surfaces :

4 000 m2 SHON

Coût :

7,18 M€ travaux

Livraison :

concours 2006